vendredi 23 septembre 2011

Initiation à la dégustation


Hameau de CORNELLE  Bernard Rondeau

AOP Bugey Cerdon Méthode Ancestrale      Non Millésimé                                                
Région : Bugey Savoie                                  Cépage : Gamay, Pinot Noir
T° de service : 6°- 8°                                     Vin Rosé Pétillant

Très belle robe d’un rose saumoné, d’une grande intensité, brillant et limpide.
Le cordon épais disparaît rapidement, alors que les bulles fines forment de petites cheminées régulières.
Aromatique et expressif, le nez très simple embaume la confiserie (bonbon à la fraise acidulé). Monocorde mais très flatteur.
L’entrée de bouche confirme cette douceur, sur la suavité, toujours sur ses notes de confiseries, avec beaucoup de rondeur, mais contrebalancé par une belle fraîcheur apportée par les bulles fines.
Très friand jusqu’en finale, certes un peu courte, sur les saveurs de bonbons à la fraise, toujours plaisant.
Un vin simple, à découvrir pouvant surprendre par son taux de sucre résiduel assez important dû à la fermentation ancestrale (arrêt de la fermentation en cuve, puis reprise en bouteille).
A boire aujourd’hui, vin de dessert par excellence sur des      
fraisiers, mousse de fruit rouge.




Pascal MAILLER « Fraîcheur de Loire »

AOP Montlouis-sur-Loire                             Millésime 2010                      
Région : Loire                                                Cépage : 100 % Chenin
T° de service : 8°- 10°                                    Vin Blanc

D’un jaune éclatant aux reflets dorés, profond et limpide. Léger perlant sur les larmes.
Le 1er nez dévoile de fines notes délicates de fleurs blanches, très furtives, puis après aération gagne en complexité sur les fruits jaunes (pêche), d’agrume avec une touche végétale.
L’attaque est vive, franche, très citronnée, ainsi que des saveurs minérales (crayeux) donnant une bouche pure, droite assez ciseler. Une trame acide sans rudesse, fraîche et ample.
De petits amers dans une finale moyenne, donne une petite impression de verdeur, mais celle-ci disparaît avec un peu d’aération (jeunesse du vin), avec toujours beaucoup de fruit (citron).
Un jeune vin septentrional, de bord de Loire, plaisant ou la fraîcheur est son ossature, avec une belle matière au fruit simple, toutefois très agréable.
A servir en apéritif, avec des coquillages durant les 2 ou 3 prochaines années.


   

Philippe BOUCHARD

AOP Ladoix                                                   Millésime 2007                      
Région : Bourgogne – Côtes de Nuits          Cépage : 100 % Pinot noir
T° de service : 16°- 17°                                  Vin Rouge


Robe grenat, peu soutenue avec un léger reflet brique sur le bord du disque, début d’évolution, terne et limpide.
Le nez se montre peu expressif, assez simple sur des notes fruitées (noyau de cerise), de sous bois (humus), même après aération.
L’attaque est fraîche et légère, sur les fruits acidulés (groseille), de même que le milieu de bouche, avec des tannins souples, légèrement accrocheurs et secs avec de petits amers que l’on retrouvera en finale.
Courte toujours sur la fraîcheur, légèrement  fruité, elle termine rapidement. 
Anguleux, assez léger et simple (dû à un manque de matière), il est dominé par l’acidité (vin septentrional) qui donne une image du millésime (frais), mais qu’il est temps de boire, avec des mets fins tels des viandes blanches.     



Arcadie Agnès GRAUGNARD  « TP3 »

AOP Côtes du Roussillon                              Millésime 2009                      
Région : Languedoc-Roussillon                    Cépage : Grenache, Lledoner Pelut
T° de service : 16°- 17°                                  Vin Rouge


D’une couleur sombre presque noire, d’une grande intensité, opaque et brillant.
Les larmes sont épaisses et sirupeuses.
Renfermé, voir totalement fermé, le nez a dû mal à s’exprimer. L’aération sévère l’aide un peu  mais reste très simple sur le fruit noir (mure) et peu expressif. Le vin est-il dans une phase de fermeture passagère ?
L’attaque est  d’un bloc, massif, de même que la bouche, écrasées par un boisé complètement dominant qui empêche toute expression et sensation, jusqu’en finale.
Même après aération, il se montre impassible, complètement absorbé par le bois.
Problème d’extraction, décuvage trop tardif, barrique usagée, défaut de bouteille ou d’un lot ?
Un  défaut d’élevage qui même après plusieurs heures d’aération ne se dévoile pas.  
Le vin est vivant, et étant peu protégé (adepte des vins bios et biodynamiques), celui-ci a peut être été touché par une bactérie.

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